wp18488983.png

MOUVEMENT DES APOSTATS MAROCAINS DE L’ISLAM

wp54c1325c.gif

NOS POINTS D’ACTIONS
Mettre fin à la reconnaissance par l’administration Marocain des mariages conclus dans des pays islamiques
2. Mettre fin à la reconnaissance par l'administration Marocain des mariages conclus dans les pays islamiques.

Pourquoi ? Le Mouvement des Apostats Marocains de l'Islam veut garantir la liberté de notre société Marocain pour l'ensemble des gens qui se trouvent sur son territoire. Les principes que nous adoptons sont ceux fixés par la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Les mariages conclus dans des pays islamiques n'en respectent pas totalement ses principes et nous voulons que soit mis un terme à la reconnaissance de tels mariages par l'administration Marocain.

De quel pays s'agit-il ? Nous voulons que les mariages conclus dans tous les pays de l'OIC, l’Organisation de la Conference islamique, qui ont adopté la Declaration du Caire sur les droits de l’homme en Islam, ne soient plus reconnus par l'administration Marocain. Vous trouverez la liste de ces pays en cliquant ici.

Pourquoi ? Les pays qui ont signé la Declaration du Caire sur les droits de l’homme en Islam adoptent la Charia comme socle de base de leur législation, par son article 25 :

ARTICLE 25:
La Charria est l'unique référence pour l'explication ou l'interprétation de l'un quelconque des articles contenus dans la présente Déclaration.

Précisément, la Charia est en contradiction avec la DUDH dans le domaine du mariage, pour trois raisons :

1. La Charia ne prévoit pas les mêmes droits pour les hommes que pour les femmes. Chacun a des droits mes ils ne sont pas les mêmes. Un homme est financièrement et moralement responsable de son épouse et de ses enfants ; en échange, la femme lui doit obéissance et mise à disposition de son corps pour sa satisfaction sexuelle. Un homme peut se séparer de son épouse sur une simple procédure ; la Charia ne donne pas le même droit aux femmes.

L'inégalité entre hommes et femmes dans le mariage est en infraction avec la deuxième partie de l'article 16.1 de la DUDH :

Article 16
1. À partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.

La Declaration du Caire sur les droits de l’homme en Islam fixe par son article 6, de façon subtile, que les hommes et femmes n'ont pas les mêmes droits, en précisant que la femme a ses propres droits et que l'homme est responsable de tout le bien-être de la famille.

ARTICLE 6:
a) La femme est l'égale de l'homme au plan de la dignité humaine. Elle a autant de droit que de devoirs. Elle jouit de sa personnalité civile et de l'autonomie financière, ainsi que du droit de conserver son prénom et son patronyme.
b) La charge d'entretenir la famille et la responsabilité de veiller sur elle incombent au mari.

2. D'après la Charia, une femme ne conclut pas elle-même de contrat de mariage, cela est fait pour elle par un tuteur, soit un membre masculin de la famille, soit le juge. Une femme n'est donc pas libre de choisir qui elle veut épouser, un homme bien. C'est une des principales discriminations dont est victime la femme musulmane.

Cela ne signifie pas forcément que toutes les musulmanes se marient contre leur gré, mais bien qu'elles ne sont pas entièrement libres de décider avec qui elles veulent se marier et doivent toujours avoir l'autorisation d'un homme du côté paternel, ou ont besoin d'un tribunal si elles n'en obtiennent pas l'agrément. C'est également en contradiction avec l'article 16.1 (deuxième phrase) de la DUDH, qui octroie des droits égaux aux hommes et aux femmes en matière de mariage.

3. Selon la Charia, une musulmane peut uniquement épouser un musulman. C'est à nouveau en opposition avec ledit article 16.1 de la DUDH, qui précise que la religion ne peut entraver le mariage. La Declaration du Caire sur les droits de l’homme en Islam a échangé « religion » dans la DUDH contre "couleur" :

ARTICLE 5:
a) La famille est le fondement de l'édification de la société. Elle est basée sur le mariage. Les hommes et les femmes ont le droit de se marier. Aucun entrave relevant de la race, de la couleur ou de la nationalité ne doit les empêcher de jouir de ce droit.

Dans la pratique, cela revient à autoriser un non-musulman à épouser une musulmane uniquement s'il s'est converti à l'Islam. Voici un petit exemple pour mieux comprendre. Xavier est un Marocain qui a rencontré Zubayda, une Marocain d'origine marocaine. Elle est née au Maroc et a la double nationalité. Elle a tenté de renoncer à sa nationalité marocaine, sans succès. Xavier et Zubayda veulent se marier et faire enregistrer leur mariage au consulat marocain, de façon à ce que tous les papiers marocains de Zubayda soient également en ordre. Le consulat demande l'acte de conversion à l'Islam de Xavier. Sans cet acte, les papiers de Zubayda ne seront pas régularisés. Selon la Charia, et donc aussi selon la loi marocaine, une musulmane ne peut épouser qu'un musulman.

L'État marocain décide donc qu'un citoyen Marocain doit se convertir à l'Islam pour que les papiers de son épouse, pourtant Marocain, soient régularisés. C'est aussi ce que les nations islamiques exigent, et donc par conséquent les consulats ou les ambassades au Maroc de ces pays islamiques. Sans cela, le mariage d'une musulmane Marocain ayant la double nationalité ne sera pas reconnu dans son pays d'origine. C'est une situation absurde et irritante, à laquelle il est temps de mettre un terme. Elle est en outre en désaccord avec l'article 18 de la DUDH.

Article 18
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

Pour montrer l'absurdité de cette situation, inversons les rôles et imaginons ce qui va suivre. Mohammed et Chantal se présentent à l'Hôtel de Ville de Charleroi pour se marier. La commune demande à Mohammed un acte de baptême. Chantal déclare que cela n'est pas un problème parce qu'elle s'est convertie à l'Islam. Le fonctionnaire communal de l'État civil répond froidement que la conversion d'une catholique à l'Islam n'existe pas, car non reconnu par la commune. Si Mohammed et Chantal veulent se marier, Mohammed doit devenir catholique. Pour cela, il doit d'abord suivre deux années de catéchisme dans la paroisse où il réside, puis se faire baptiser.

On voit que tout ce processus relève d'un raisonnement qui serait considéré absurde au Maroc et dans les pays occidentaux, mais pas dans les pays islamiques. Nous y disons donc : STOP !

Que demande le Mouvement des Apostats Marocains de l'Islam ?

Nous demandons au Ministre de la Justice de ne plus reconnaître les mariages conclus dans les pays ayant souscrit à la Declaration du Caire sur les droits de l’homme en Islam. Cela pour le respect de la DUDH et sur la base de la réciprocité, parce que ces pays ne reconnaissent pas non plus de façon inconditionnelle les mariages conclus au Maroc, en particulier dans le cas d'une musulmane épousant un non musulmans

Au Ministère des Affaires Étrangères, nous demandons de prendre les actions nécessaires, au niveau bilatéral et multilatéral, envers les pays ayant signé la Declaration du Caire sur les droits de l’homme en Islam, pour annuler la conversion forcée de citoyens Marocains désireux d'épouser une musulmane de ces pays.